4. GPS

4.1. PPP avec un récepteur u-blox ZED-F9P

Je dispose :

• d’un récepteur Ardusimple (carte SimpleRTK2b Pro) basée sur un récepteur u-blox ZED-F9P auquel est ajouté un module XRF pour le RTK

• une antenne GNSS multibande Ardusimple

Le récepteur est calibré d’usine par Ardusimple pour fonctionner comme base en RTK avec un second récepteur configuré en Rover. les cartes SimpleRTK2b ne disposant pas de datalogger (carte SD sur les SimpleRTK3b) il faut connecter le récepteur à un PC par l’intermédiaire d’un port USB qui fonctionne en port COM (COM3 chez moi).

J’utilise deux logiciels sous windaube :

• u-center pour parler au récepteur

• Emlid Studio qui permet la conversion de fichier .UBX en fichier RINEX. J’ai pris l’habitude d’utiliser Emlid Studio car dans le cadre de SAFE-M nous avons équipé nos collègues malgaches d’antennes RS+

Le port COM est facilement reconnu par u-center qui récupère immédiatement les infos du récepteur. L’enregistrement des données se fait dans un format .UBX propre à u-blox. Pour le post processing sur un site dédié ou avec RTKLib il faut un fichier RINEX. Pour passer de l’un à l’autre il faut que le fichier .UBX contienne les informations nécessaires, ce qui n’est pas le cas par défaut.

Pour cela il faut envoyer deux messages supplémentaires au récepteur.

• Dans u-center F-9 pour ouvrir la fenêtre de configuration

• dans la fenêtre de gauche aller dans MSG

• dans la fenêtre de droite sélectionner

  • 02-15 RXM-RAWX en UART1 et USB puis envoyer le message

  • 02-13 RXM-SFRBX en UART1 et USB puis envoyer le message

Une fois ces manipulations faites on peut lancer l’enregistrement et vérifier en appuyant sur F-6 (packet windows) que les deux messages sont bien envoyés/réceptionnés.

À la fin de la session (à l’IPG sur la terrasse du 5ème j’obtiens une précision centimétrique en 3h30 de mesures), On arrête l’enregistrement.

Lancer ensuite Emlid studio et convertir le fichier .UBX en fichier .23O (RINEX).

Une fois la manipulation réalisée il suffit d’uploader le fichier sur un site de PPP gratuit en ligne comme le système canadien de référence spatiale https://ressources-naturelles.canada.ca/cartes-outils-et-publications/systemes-reference-geodesiques/donnees/10924

Il est à noter que cette procédure n’empêche par le récepteur d’émettre sa position et donc n’empêche pas les mesures RTK en parallèle. On peut donc faire des mesures RTK et enregistrer les logs de la base afin de la repositionner précisément ultérieurement.

4.2. Les antennes Leica AT302

Achetées au début des années 90. bi-fréquence L1/L2. En parfait état. Les récepteurs Leica qui allaient avec étaient inutilisables. Ils étaient en parfait état mécanique mais les compétences techniques chez Leica étaient à la retraite, elles, et le technicien, très serviable au demeurant, ne savait plus quelles instructions permettaient au récepteur de reconnaître l’antenne. En outre malgré une «mise à jour» les firmware étaient «slightly outdated», le récepteur ne décodait que les messages de la constellation GPS et de toute façon il refusait obstinément de reconnaître son antenne. Et donc avant de les jeter j’ai eu l’idée de les brancher sur mon récepteur SimpleRTK2B et… elles fonctionnent impeccablement !

J’ai pu tester un session RTK sur le toit. Fix au bout de quelques dizaines de secondes. Ne les jetez pas donc !!! Elles peuvent encore servir et elles sont très chic :))